Samedi soir 22h...et je suis au travail. Je sens que ca va devenir une habitude.
Ma semaine s'est composee de travail et sorties, le tout intense et passionant.
Ce qui est sur, c'est que je dors bien.
Cette semaine, parmis tant d'autres choses, j'ai du....
Et voila, j'ai ete interrompue et je reprends ma page d'ecriture 10 jours plus tard. 10 jours deja!?! Oups, le temps passe extremement vite, et je n'ai pas la moindre idee de ce que j'avais l'intention de raconter.
Depuis que j'ai commence a travailler dans cette boite, j'ai oublie plusieurs anniversaires, ceux que je n'ais pas oublie n'ont pas pour autant recu leur cadeau, et certains n'en auront meme pas cette annee parce que je ne vois pas quand j'irai les acheter. Peut etre meme que je vais rejoindre le clan des gens qui ne font pas de cadeau, meme si ca me chagrinne un peu parce que j'adore surprendre les gens avec mes trouvailles. C'est triste mais ca correspond bien a ma nouvelle vie ou je depense beaucoup moins de temps et d'energie pour les autres et beaucoup plus pour moi.
Ca parait pas genial comme resolution mais si j'ai passe tellement de temps a penser: "demain ca ira mieux", c'est parce que je m'occupais des autres avant moi, et ca ne mene pas bien loin tout ca.
Sinon, quoi de neuf?
- J'ai ete interviewee par un journal national au sujet des etrangers qui travaillent en Inde. Pour ca il a fallu que je me soumette a une sceance photo qui m'a vraiment deplue. Je ne suis pas faite pour etre de ce cote de la camera.
- J'ai aide mon copain Beej a choisir un appartement ainsi qu eles peintures de chaque piece (preuve que malgre tout je trouve un peu de temps pour mes amis quand meme)
- J'ai fait beaucoup de networking et je recois pleins d'invitation pour des soiree tandoori auxquelles je ne peux assister, faute d'agenda de ministre
- J'ai produit 2 publicites pour un client, ce qui m'a fait voyager a Chennai (anciennement Madras) une journee et passer beaucoup de temps au bureau, au studio de tournage, en voiture, et pas beaucoup chez moi. J'ai aussi passe plusieurs heures au telephone et je commence a me demander si ces histoire de radiations devraient m'inquieter. Autour de moi, un nombre croissant de gens utilisent le kit main libre pour cette raison.... je vais peut etre m'y mettre meme si ca donne un air stupide.
J'ai perdu la notion de tot et tard, semaine et weekend et bizarrement, ca ne me pose aucun probleme. Je suis consciente que ce rythme n'est pas vivable sur du long terme mais pour l'instant, ca me procure une grande satisfaction, surtout quand mon patron me propose de me payer en avance parce que j'ai travaille dur, le personnel de bureau envoie mon courier personnel et me fait un cafe comme je l'aime, mes collegues m'apprecient et me respectent. Je precise 'et me respectent' parce que j'ai du etablir certaines regles pour en arriver la.
Ici, la hierarchie est tres dure et la premiere hierarchie est de naissance. Moi, je ne peux pas parler brutalement a qui que ce soit, je n'ai pas ete elevee comme ca et je refuse de changer. Le probleme, c'est que si je suis trop polie avec les gens, ils ne me respectent plus, dans le sens ou ils ne me font pas confiance, m'arnaquent et me negligent. Dans leur tete, si je suis polie avec eux, je leur suis donc inferieure.
J'apprend donc a etre dure et ferme, et a dire des choses comme: ce comportement est inacceptable. C'est d'ailleurs certainement cette nouvelle attitude qui m'a value le surnom de directrice d'ecole sur le dernier tournage, rien de mechant, juste une blague du realisateur qui essayait de se divertir pendant qu'on attendait la star du show. C'est tres etrange comme position, et je vois bien que certains de mes collegues ont des resultats plus rapides en injuriant les gens, les mal traitants, les ignorants,.... mais il est hors de question que j'applique cette methode. Ma technique est epuisante mais elle me correspond.
Dans tous les cas, mon patron apprecie mon travail puisqu'il m'a chargee de representer notre meilleur realisateur aupres de toutes les agences de pub, de monter une section photo avec des photographes internationaux et je suis aussi sur la production de la prochaine pub qui promet d'etre interessante puisque le client est pakistanais et que l'Inde et le Pakistan ne peuvent pas travailler ensemble, donc tout passe par Dubai. Mais le tournage devrait etre en Inde quand meme.
... a suivre...
samedi 28 juin 2008
dimanche 22 juin 2008
Nouvelle vie
C'est dimanche, il pleut, en toute logique je devrais etre devant ma tele avec Meenakshi et papoter. Et bien non, je suis au bureau et ravie d'y etre parce que j'aime vraiment mon nouveau boulot et de toute facon ma tele est cassee.
Le tournage samedi dernier s'est tres bien passe. Meme apres 18h de tournage, la nuit, sous la pluie et dans le vent, j'ai reussi a rester eveillee et gerer les equipes jusqu'au petit matin.
Ma vie a bien change depuis le succes de ce tournage. Mon bureau n'a rien du confort et modernite de mon ancien travail, mais c'est bien tout ce que j'ai perdu.
Le patron de cette boite de production m'a offert la position de 'Executive Producer', avec un bon salaire (tout est relatif, je gagne toujours moins qu'en France mais mon pouvoir d'achat est eleve). J'ai accepte meme si j'ai d'autres offres a caracteristiques plus internationales parce que je me sens bien ici.
J'aime beaucoup les gens avec qui je travaille, ils sont passiones et tres professionels et ils m'aiment bien aussi. Tout le monde ici me respecte, me donne les informations necessaires pour que je fasse mon travail correctement et m'epaule dans les taches difficiles.
Je me sens tellement bien ici que ca ne me derange pas de travailler le dimanche, surtout que mon emploi du temps est tres flexible, que je peux travailler en partie de chez moi.... en bref, j'ai une date de livraison, je dois m'y tenir, et je m'organise comme je le veux. Il y a biensur des situations de crises comme aujourd'hui, qui m'obligent a travailler le weekend mais ca ne devrait pas se reproduire trop souvent.
Je suis donc sur mon petit nuage mais il va falloir que j'organise ma vie hors travail parce que tout s'est passe si vite que je n'ai pas eu le temps de me preparer a travailler. Il faut que je trouve une femme de menage et peut etre meme un cuisinier, que je renvoie les elements de bureau de mon ami pour qui je travailais le mois dernier, que je m'inscrive a l'ambassade de France, ..... et tout ca, ca me gonfle. Mais il faut que je m'assure que mon appartement reste agreable sinon je n'aurais jamais envie de rentrer et je sens que je pourrais vite devenir workoholic.
Le tournage samedi dernier s'est tres bien passe. Meme apres 18h de tournage, la nuit, sous la pluie et dans le vent, j'ai reussi a rester eveillee et gerer les equipes jusqu'au petit matin.
Ma vie a bien change depuis le succes de ce tournage. Mon bureau n'a rien du confort et modernite de mon ancien travail, mais c'est bien tout ce que j'ai perdu.
Le patron de cette boite de production m'a offert la position de 'Executive Producer', avec un bon salaire (tout est relatif, je gagne toujours moins qu'en France mais mon pouvoir d'achat est eleve). J'ai accepte meme si j'ai d'autres offres a caracteristiques plus internationales parce que je me sens bien ici.
J'aime beaucoup les gens avec qui je travaille, ils sont passiones et tres professionels et ils m'aiment bien aussi. Tout le monde ici me respecte, me donne les informations necessaires pour que je fasse mon travail correctement et m'epaule dans les taches difficiles.
Je me sens tellement bien ici que ca ne me derange pas de travailler le dimanche, surtout que mon emploi du temps est tres flexible, que je peux travailler en partie de chez moi.... en bref, j'ai une date de livraison, je dois m'y tenir, et je m'organise comme je le veux. Il y a biensur des situations de crises comme aujourd'hui, qui m'obligent a travailler le weekend mais ca ne devrait pas se reproduire trop souvent.
Je suis donc sur mon petit nuage mais il va falloir que j'organise ma vie hors travail parce que tout s'est passe si vite que je n'ai pas eu le temps de me preparer a travailler. Il faut que je trouve une femme de menage et peut etre meme un cuisinier, que je renvoie les elements de bureau de mon ami pour qui je travailais le mois dernier, que je m'inscrive a l'ambassade de France, ..... et tout ca, ca me gonfle. Mais il faut que je m'assure que mon appartement reste agreable sinon je n'aurais jamais envie de rentrer et je sens que je pourrais vite devenir workoholic.
mardi 10 juin 2008
Le grand mystere….
La production, ca a toujours ete un grand bordel dans mon experience, mais un bordel organise. Ca fuse dans tous les sens, les realisateurs, directeurs de la photo, decorateurs sont capricieux et un peu diva, les techniciens sont ronchons, l’equipe de production est sur les nerfs mais avec le sourire. Une semaine de pre producion dans un bureau de prod ressemble a une grande reunion de famille ou tout le monde s’engueule mais finalement ne peut se passer l’un de l’autre, et tout le monde recherche l’affection et l’attention des autres.
Le jour du tournage, chacun fait son boulot et se plaind l’un de l’autre aupres de la production qui resoud tous les problemes. Puis, quand tout est fini, le materiel range, on boit tous un verre ensemble, on est fatigue et emplie d’emotion. C’est fini, ca s’est bien passé et il va falloir se quitter jusqu’au prochain tournage.
Ca c’est le modele a la francaise, probablement a l’Europeenne. En Inde ca ne va pas etre pareil.
En plus des caprices des uns et la suceptibilite des autres, je me prepare a un tournage pimente et plein de surprises. En attendant les imprevus lie au pays, il y a deja des differences que je peux voir et prevoir:
- il y a une hierarchie pyramidale avec des separations et ecarts affligeants. La preuve, il y a 2 cantines de prevues pour le tournage, 1 pour le personnel A et 1 pour le B avec un ecart de prix par personne de 300%. Je sais bien que personne d’autre que moi sera genee par cette situation mais j’ai quand meme du mal a m’y faire.
- La main d’oeuvre etant tres peu couteuse, il va y avoir foule de techniciens. Je me rapelle d’une sceance photo, ici en Inde, ou le fond bleu etait un mur peint par 15 ouvriers en 2 heures (le mur n’etait pas grand), en France on aurait loue une bache.
- Vu le nombre de gens impliques et la confusion totale des roles, tout va etre discute et negocie pendant des heures.
Et puis il y aura les difficultes qui ne toucheront que moi:
- La bariere de la langue, puisque tout le monde sauf moi parle Hindi et que les conversations sont donc en Hinglish.
- L’attitude de l’equipe envers moi:
*les 2 premiers assistants realisateur (on commence deja avec un probleme de maths, mais passons), 2 jeunes homes charmants et passiones, qui depassent amplement leur domaine de juridiction et marchent sur mes plates bandes. C’est le genre de personne qui se plaind constament du manque d’organisation et de tout ce qu’ils ont a faire mais font en fait tres bien leur travail avec beaucoup de zelle, beaucoup trop. Il y a plusieurs explications possible a leur attitude et je pense que c’est un mélange de tout:
- ils sont passiones et veulent tout faire, c’est de leur age (mon dieu, ca y est, je parle comme une ancienne),
- je suis la directrice de production donc celle qui decidera de les embaucher ou pas pour la prochaine production donc ils veulent m’impressioner, malheureusement ils m’irritent. Mais ils sont tellement devoue que je ne leur en veut pas,
- je suis une femme, et etrangere en plus, donc je suis la pour faire jolie et c’est tout.
* Le realisateur a tendance aussi a doubler son poste et faire mon travail, mais lui croit bien faire. Je suis nouvelle et il ne veut pas m’accabler. A mon avis, ce n’etait pas une bonne idée d’avoir recrute l’equipe puis me la presenter. Il aurait du me donner la liste des gens qu’il voulait et me laisser les contacter et les rencontrer. En voulant m’aider, il m’a amputee de mon autorite sur l’equipe.
* Le charge de production, donc celui qui travaille pour moi directement, est un monsieur du cru qui a pour seule qualite d’avoir les numeros de telephone de tous les corps de métiers necessaires a un tournage, ce qui n’a rien d’extraordinaire quand on travaille depuis si longtemps dans cette industrie. Je suis tres embettee de le decrire de la sorte maisje suis desamparee face a cet homme et la seule solution que je vois c’est de ne plus jamais travailler avec lui. Il personifie toutes les attitudes et habitudes qui rendent l’Inde hostile a tout Europeen. Il est la caricature du pire cauchemard des expatries: il voit sa femme comme une servante qui le sert, ferme sa gueule et heureusement pour elle, elle lui a fait un fils; il est enorme et se deplace comme une boule de bowling qui ne peut pas eviter les quilles (les quilles c’est nous dans le bureau ou n’importe qui dans la rue); il ne comprends pas le sens de ‘confidencialite’ ni ‘intimite’ ni ‘personnel’; il ne fait pas de phrases completes, c’est a nous de se demerder pour comprendre et surtout il ne perds pas de temps avec les formules de politesse.
Je prends donc cette experience comme une repetition, un bout d’essai, et je refuse de stresser. Je fais ce que je peux et je prends note pour la prochaine fois qui risqué de ne pas etre dans la meme boite parce que j’ai d’autres propositions mais ca reste a confirmer…..
Le jour du tournage, chacun fait son boulot et se plaind l’un de l’autre aupres de la production qui resoud tous les problemes. Puis, quand tout est fini, le materiel range, on boit tous un verre ensemble, on est fatigue et emplie d’emotion. C’est fini, ca s’est bien passé et il va falloir se quitter jusqu’au prochain tournage.
Ca c’est le modele a la francaise, probablement a l’Europeenne. En Inde ca ne va pas etre pareil.
En plus des caprices des uns et la suceptibilite des autres, je me prepare a un tournage pimente et plein de surprises. En attendant les imprevus lie au pays, il y a deja des differences que je peux voir et prevoir:
- il y a une hierarchie pyramidale avec des separations et ecarts affligeants. La preuve, il y a 2 cantines de prevues pour le tournage, 1 pour le personnel A et 1 pour le B avec un ecart de prix par personne de 300%. Je sais bien que personne d’autre que moi sera genee par cette situation mais j’ai quand meme du mal a m’y faire.
- La main d’oeuvre etant tres peu couteuse, il va y avoir foule de techniciens. Je me rapelle d’une sceance photo, ici en Inde, ou le fond bleu etait un mur peint par 15 ouvriers en 2 heures (le mur n’etait pas grand), en France on aurait loue une bache.
- Vu le nombre de gens impliques et la confusion totale des roles, tout va etre discute et negocie pendant des heures.
Et puis il y aura les difficultes qui ne toucheront que moi:
- La bariere de la langue, puisque tout le monde sauf moi parle Hindi et que les conversations sont donc en Hinglish.
- L’attitude de l’equipe envers moi:
*les 2 premiers assistants realisateur (on commence deja avec un probleme de maths, mais passons), 2 jeunes homes charmants et passiones, qui depassent amplement leur domaine de juridiction et marchent sur mes plates bandes. C’est le genre de personne qui se plaind constament du manque d’organisation et de tout ce qu’ils ont a faire mais font en fait tres bien leur travail avec beaucoup de zelle, beaucoup trop. Il y a plusieurs explications possible a leur attitude et je pense que c’est un mélange de tout:
- ils sont passiones et veulent tout faire, c’est de leur age (mon dieu, ca y est, je parle comme une ancienne),
- je suis la directrice de production donc celle qui decidera de les embaucher ou pas pour la prochaine production donc ils veulent m’impressioner, malheureusement ils m’irritent. Mais ils sont tellement devoue que je ne leur en veut pas,
- je suis une femme, et etrangere en plus, donc je suis la pour faire jolie et c’est tout.
* Le realisateur a tendance aussi a doubler son poste et faire mon travail, mais lui croit bien faire. Je suis nouvelle et il ne veut pas m’accabler. A mon avis, ce n’etait pas une bonne idée d’avoir recrute l’equipe puis me la presenter. Il aurait du me donner la liste des gens qu’il voulait et me laisser les contacter et les rencontrer. En voulant m’aider, il m’a amputee de mon autorite sur l’equipe.
* Le charge de production, donc celui qui travaille pour moi directement, est un monsieur du cru qui a pour seule qualite d’avoir les numeros de telephone de tous les corps de métiers necessaires a un tournage, ce qui n’a rien d’extraordinaire quand on travaille depuis si longtemps dans cette industrie. Je suis tres embettee de le decrire de la sorte maisje suis desamparee face a cet homme et la seule solution que je vois c’est de ne plus jamais travailler avec lui. Il personifie toutes les attitudes et habitudes qui rendent l’Inde hostile a tout Europeen. Il est la caricature du pire cauchemard des expatries: il voit sa femme comme une servante qui le sert, ferme sa gueule et heureusement pour elle, elle lui a fait un fils; il est enorme et se deplace comme une boule de bowling qui ne peut pas eviter les quilles (les quilles c’est nous dans le bureau ou n’importe qui dans la rue); il ne comprends pas le sens de ‘confidencialite’ ni ‘intimite’ ni ‘personnel’; il ne fait pas de phrases completes, c’est a nous de se demerder pour comprendre et surtout il ne perds pas de temps avec les formules de politesse.
Je prends donc cette experience comme une repetition, un bout d’essai, et je refuse de stresser. Je fais ce que je peux et je prends note pour la prochaine fois qui risqué de ne pas etre dans la meme boite parce que j’ai d’autres propositions mais ca reste a confirmer…..
dimanche 8 juin 2008
Monsoon
Les moussons ont commencees en grande pompe. Ca fait 3 jours qu'il pleut non stop. Apparemment c'est tres inhabituel, comme ce mois de janvier glacial comme personne n'en avait jamais vu a Mumbai. Je suis gatee, vraiment, quelle chance. Soit je me gele, soit je creve de chaud mais ca c'etait prevu, soit je patoge dans les mini rivieres sur la route.
Meenakshi et moi sommes sorties vendredi soir, a contre coeur parce que traverser la ville sous la pluie battante c'est pas drole. Mais notre ami Suisse-Indien de Singapore etait de passage a Mumbai et il avait retenu une table. Nous avons donc brave l'eau, enfin le chauffeur de taxi a braver l'eau et il s'est bien debrouille. Nous avons mis 1h30 au lieu de 40 minutes pour atteindre notre destination mais nous sommes arrivees calmes et seches, ce qui est un exploit.
C'etait le premier jour des moussons et comme tout le monde le sait, il ne pleut jamais plus de quelques heures par jour donc les routes seraient plus accessile au retour.
Sauf qu'il ne s'est pas arrete de pleuvoir cette fois donc certaines routes etaient totalement innondees.
Heureusement, notre ami a mis la voiture de son hotel a notre disposition pour nous ramener chez nous. Le chauffeur a esaye un nombre incroyable de routes et passages, mais tout finissait par etre bloque. Il a donc du rebrousser chemin et nous emmener a l'hotel de notre ami qui nous a heberge pour la nuit.
Le pauvre a dormi sur le canape et nous a laisse son lit ultra confortable avec pleins d'oreillers moelleux et un duvet fantastique. Le duvet est necessaire dans ces hotels 5* pour cause de climatisation excessive et pas tout a fait controlable.
Nous avons donc tres bien dormi, Suvy aussi, du moins c'est ce qu'il nous a dit.
Comme il pleuvait toujours, nous sommes restee toute la journee du lendemain, a regarder des films, papoter et manger. C'etait bon, c'etait douillet, c'etait relaxant et Suvy etait ravi de notre compagnie et nous de la sienne. Quelle vie que de voyager comme ca tout le temps loin de chez soit, quelle solitude!
Sa femme et son fils sont a Singapore et tres souvent seuls. Il espere etre base a Mumbai bientot puisqu'il y passe plus de temps qu'a Singapore et sa vie de famille lui manque.
Voila pour mon premier weekend des moussons. L apluit s'est calmee et nous avons reussi a rentrer.
Cette semaine va etre tres chargee. Je dirige la production d'une pub qu'on filme samedi prochain, de nuit, en exterieur et il faut que je prouve a ces hommes qu'ils n'ont ni besoin de me proteger ni de faire mon travail pour m'impressioner, donc hop hop hop au boulot.
..apres cette production, je me trouve un prof d'Hindi, la je ne peux plus continuer avec mes 2 mots par ci 2 mots par la.
Meenakshi et moi sommes sorties vendredi soir, a contre coeur parce que traverser la ville sous la pluie battante c'est pas drole. Mais notre ami Suisse-Indien de Singapore etait de passage a Mumbai et il avait retenu une table. Nous avons donc brave l'eau, enfin le chauffeur de taxi a braver l'eau et il s'est bien debrouille. Nous avons mis 1h30 au lieu de 40 minutes pour atteindre notre destination mais nous sommes arrivees calmes et seches, ce qui est un exploit.
C'etait le premier jour des moussons et comme tout le monde le sait, il ne pleut jamais plus de quelques heures par jour donc les routes seraient plus accessile au retour.
Sauf qu'il ne s'est pas arrete de pleuvoir cette fois donc certaines routes etaient totalement innondees.
Heureusement, notre ami a mis la voiture de son hotel a notre disposition pour nous ramener chez nous. Le chauffeur a esaye un nombre incroyable de routes et passages, mais tout finissait par etre bloque. Il a donc du rebrousser chemin et nous emmener a l'hotel de notre ami qui nous a heberge pour la nuit.
Le pauvre a dormi sur le canape et nous a laisse son lit ultra confortable avec pleins d'oreillers moelleux et un duvet fantastique. Le duvet est necessaire dans ces hotels 5* pour cause de climatisation excessive et pas tout a fait controlable.
Nous avons donc tres bien dormi, Suvy aussi, du moins c'est ce qu'il nous a dit.
Comme il pleuvait toujours, nous sommes restee toute la journee du lendemain, a regarder des films, papoter et manger. C'etait bon, c'etait douillet, c'etait relaxant et Suvy etait ravi de notre compagnie et nous de la sienne. Quelle vie que de voyager comme ca tout le temps loin de chez soit, quelle solitude!
Sa femme et son fils sont a Singapore et tres souvent seuls. Il espere etre base a Mumbai bientot puisqu'il y passe plus de temps qu'a Singapore et sa vie de famille lui manque.
Voila pour mon premier weekend des moussons. L apluit s'est calmee et nous avons reussi a rentrer.
Cette semaine va etre tres chargee. Je dirige la production d'une pub qu'on filme samedi prochain, de nuit, en exterieur et il faut que je prouve a ces hommes qu'ils n'ont ni besoin de me proteger ni de faire mon travail pour m'impressioner, donc hop hop hop au boulot.
..apres cette production, je me trouve un prof d'Hindi, la je ne peux plus continuer avec mes 2 mots par ci 2 mots par la.
mardi 3 juin 2008
Homage a Lucy
J'avais prévenu mon ami Beej, pour qui j'ai travaille quelques temps que début Juin je ne pourrai plus l'aider.
j'ai écrit dans un de mes messages ici qu'il y avait beaucoup de travaille a Mumbai et que ça ne serait pas trop difficile d'en trouver.
Mais la, je suis quand même épatée.
A force de faire du networking, j'ai réussi a avoir des contacts dans les meilleures boites de productions et j'ai 2 entretiens cette semaine.
Mais le plus étonnant c'est ça:
La semaine dernière, en attendant une nouvelle amie /networking, dans un bar, je me suis dit qu'il fallait pousser le destin, et pour ceux, j'ai bluffer comme Lucy me l'a appris.
Tout est dans le choix du langage: ne jamais mentir mais s'assurer que l'interlocuteur comprendra quelque chose d'autre qui soit a notre avantage.
J'ai donc envoyé un message de ce type a un producteur rencontre une semaine auparavant. Le courant était bien passe entre nous et j'aime bien ce que fait sa boite.
Mon message a du marcher puisqu'il m'a rappelée très vite pour organiser un entretien avec son patron, rencontre qui s'est passée ce matin.
Après quelques questions, le directeur de la boite m'a propose de m'embaucher a l'essaie sur une production et si on se plaît, il m'embauche a plein temps.
J'ai commence cette après-midi.
Je ne sais plus pourquoi j'avais quitte la production mais je sais pourquoi j'y suis retournée.
J'ai eu l'impression d'avoir retrouve mon troupeau, j'aime leur humour, leur façon de travailler, leur dynamisme, leurs limites...pourvu que ca dure!
j'ai écrit dans un de mes messages ici qu'il y avait beaucoup de travaille a Mumbai et que ça ne serait pas trop difficile d'en trouver.
Mais la, je suis quand même épatée.
A force de faire du networking, j'ai réussi a avoir des contacts dans les meilleures boites de productions et j'ai 2 entretiens cette semaine.
Mais le plus étonnant c'est ça:
La semaine dernière, en attendant une nouvelle amie /networking, dans un bar, je me suis dit qu'il fallait pousser le destin, et pour ceux, j'ai bluffer comme Lucy me l'a appris.
Tout est dans le choix du langage: ne jamais mentir mais s'assurer que l'interlocuteur comprendra quelque chose d'autre qui soit a notre avantage.
J'ai donc envoyé un message de ce type a un producteur rencontre une semaine auparavant. Le courant était bien passe entre nous et j'aime bien ce que fait sa boite.
Mon message a du marcher puisqu'il m'a rappelée très vite pour organiser un entretien avec son patron, rencontre qui s'est passée ce matin.
Après quelques questions, le directeur de la boite m'a propose de m'embaucher a l'essaie sur une production et si on se plaît, il m'embauche a plein temps.
J'ai commence cette après-midi.
Je ne sais plus pourquoi j'avais quitte la production mais je sais pourquoi j'y suis retournée.
J'ai eu l'impression d'avoir retrouve mon troupeau, j'aime leur humour, leur façon de travailler, leur dynamisme, leurs limites...pourvu que ca dure!
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