lundi 18 août 2008

Le diable s'habille en Prada

Le diable s'habille en Prada et moi en jean tee-shirt avec les accessoires qui font toute la difference. Merci aux grands- tantes, grands-meres et arrieres grands-mere dont j'ai herite de bijoux et ceintures comme on en fait plus, et merci aux copines qui pretent les chaussures adequate a la tenue.

Pourquoi est-ce que tout ceci est important? Parce que je travaille pour Vogue India.

Revenons un peu en arriere: j'ai fini par demissioner ou rompre, ou les deux parce que franchement, jusqu'a la fin et c'est pas fini d'ailleurs, ca a une odeur de rupture plus que de demission.

La demission fut instantanee, pas de preavis donc vacances direct.

Apres 10 jours de repos, ballades, visite chez l'homeopathe (experience fantastique au passage et je dois avouer que moins d'une semaine apres, je vois deja la difference), shopping pour agencer ma cuisine et une grosse fete avec mes amis DJs, me revoila au travail.

J'aurai pu prendre quelques jours en plus mais j'avais peur de perdre le rythme. Du reste, j'ai bien fait parce que la demoiselle que je remplace est partie jeudi dernier et je me retrouve avec 5 photo shoots a organiser plus les deplacements de l'editrice en chef qui part a Paris et Milan pour les semaines de la mode respectives, tout ca devant etre boucle d'ici la mi septembre.

Que ma mere ne s'inquiete pas de ma sante, ni ma grand-mere d'ailleurs, j'ai 2 semaines de vacances prevues en Octobre avec Lucy. Ca faisait partie de la negociation de mon contrat. Ces vacances etaient prevues depuis longtemps et je ne voulais pas annuler. Nous allons donc explorer Kerala, le sud de l'Inde. Au programme: bronzette sur la plage, massages ayurvedics, ballades dans les canaux, visites d'une reserve d'animaux avec guide (je vais enfin voir des elephants en liberte), visite de plantation de the, epices et cafe. Ensuite on va a Goa pour plus de bronzette et faire la fete.

Je sais, je sais, il y en a qui ne s'en font pas. Du moins c'est ce que l'on pourrait croire en me lisant. Mais tout se paye. Il n'y a pas de haut sans bas, ni de bonheur sans malheur, ca marche toujours en paralelle, et je suis reputee pour les sinusoids a pentes vertigineuses.

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