vendredi 10 octobre 2008

Kerala - etape montagne

8eme jour de vacances avec Lucy. Il est 23h et je n’arrive pas a dormir. Je pense avoir reussi l’etape repos puisque jusqu’a present je m’eteignais a 21h30, 22h. Apres 4 jours sur la plage dorlote par notre charmant couple Belge, une voiture est venue nous chercher pour nous emmener dans les montagnes a 4 heures de routes sinueuses qui ont bien faillie rendre ma Lucy toute malade.

Nous sommes maintenant au milieu de la jungle mais nos vacances ne ressemble toujours pas a mes vacances habituelles dans des hotels de fortunes ou l’ont passe plus de temps dehors a decouvrir les recoins du pays et marchander constament. Nous sommes loges dans un hotel grand standing dont le manager est mon nouvel ami, celui qui a organise tout notre voyage. Cet ami n’est meme pas le manager de cet hotel, je dis n’importe quoi, c’est le pdg du groupe a qui appartient l’hotel. Le prix d’une nuit dans le bungalow ou nous sommes equivaut a une semaine de mon salaire, il en va donc sans dire que j’ai obtenu un tarif d’ami.

Depuis notre arrivee, le personnel nous traite comme 2 princesses. Tout a commence par le jardinier a qui on a l’intention de demander s’il accepterait d’etre notre grand pere. Une idée farfelu, certes mais Lucy et Sara en vacances c’est forcement un peu dejante. Ce monsieur charmant nous a litteralement kidnapee des notre arrive pour nous faire faire un tour du jardin. La vegetation qui nous entoure n’a rien d’ordinaire, tout est fruits et epices. Il a commence par deraciner une plante et briser la cosse du bulbe pour en sortir des petites grains qu’il nous a fait gouter. Malheureusement c’etait de la cardamone, epice que nous detestons toutes les 2, ce qui nous a valu un ‘hmmmm, ch’est bon, ch’est cres cres bon, merchi’ avec un sourire publicitaire suivi d’un fou rire et d’une evacuation bucale des plus discretes. Heureusement, la visite a continue avec la cannelle, puis le poivre, le cafe et les fruits de la passion: miam!

Le jour suivant, nous sommes parties au petit matin pour une randonnee dans la jungle. Depart a 5h en jeep. Notre guide etait un vrai enthousiaste de la nature en jogging et claquettes, non pas que ce soit un prolos interrompu entre un match de foot et une partie de petanque, loin de la, la tenue est due a un manque de resources, mais il faut avouer qu’il a l’art de la claquette. Tout le monde ne peux pas jaillir de sa jeep en une seconde, tout en attrapant ses deux princesses urbaines par la main et les trainer a la vitesse de la lumiere pour finalement aller se cacher dans un fourre et observer un buffle qui broute, le tout en claquette, rappelons le.

Pffff, moi je suis venue voir les elephants, et Lucy en bonne imperialiste britanique, qui s’etonnait déjà que le guide n’est pas une arme, veut voir un tigre, alors la grosse vache la, bof! Mais Sanjee est tellement excite d’avoir deniche son herbivore en voie d’extinction qu’on finit par s’attendrir. Sommes nous sous le charme du buffle ruminant ou du guide passionne par son travail? Le guide, c’est sur. Lucy et moi avons une grande passion en commun: les gens qui aiment leur travail, et Sanjee est le parfait Laureat.

A 9h, après avoir epie quelques buffles, singes, bouses d’elephants et Arnold, Sanjee nous abandonne et nous laisse a la mercie d’un groupe de touriste. Petite appartee: Arnold c’est pas un animal, enfin... non, c’est pas un animal. Arnold c’est un Autrichien qui ne s’appelle pas du tout Arnold mais ressemble serieusement a Shwarzy, qui est la pour faire un remake de predator facon Tamul. Alors je vois pas trop en quoi ce film va etre Tamul puisque les acteurs sont tous blancs, ca doit etre le budget qui est Tamul. Bref, Sanjee est super impressione par Arnold qui doit faire 4 fois sa corpulence et quand on passe a cote du lieu de tournage, il fait un break pour nous prendre en photo avec Arnold. Nous avons donc une sublime photo de Hercule / Arnold habille en soldat muni de cartouches en papiers. Sanjee etait ravi.
Les touristes! Un couple Belge, un couple japonais, 2 allemands (pere et fils), un espagnole qui nous effraie un peu et des nouveaux guides. Panique!

Les rejouissances commencent par un petit dejeuner attroce que nous allons digerer pendant tout le reste de la journee. Puis la ballade commence. Il est evident que nous ne verrons rien. Nous sommes beaucoup trop nombreux. Mais la nature est magnifique et les allemands et les belges s’averent etre tres sympa. Les japonais sont bien trop occupe a prendre des photos des feuilles, des traces de pas et autres bizareries, je sais c’est cliché mais c’est vrai, et l’espagnol est concentre a bien respirer et faire des mouvements bizarre qui nous l’apprendrons plus tard lui permettent d’absorber l’energie de la nature. Lucy et moi ne respectons pas la file indienne, papotons avec les celtiques et taquinons les guides, le tout dans un grand calme au cas ou un elephant soit dans les parages ce qui nous changerait de notre visite rythmee par leurs bouses, leurs restent de repas machouilles ou leur salon de massage c’est a dire des troncs d’arbres tannes. On a l’air insupportable comme ca, mais il ne faut pas croire; les guides nous ont adorees et les touristes nous ont tous donnes leur adresse mail.

La ballade a ete merveilleuse. On a crapahute pendant 3 bonnes heures a une cadence assez sportive, ce qui nous a pas mal calmee, on a beau avoir grandi a la campagne, on a perdu l’habitude. Puis nous avons regagne le lieu sacre de raliement pour un dejeuner aussi insupportable que le petit dejeuner. L’apres midi a continue avec une ballade sur le lac en barque, et course hilarante avec la pluie. Nous etions sur le retour quand la pluie a commence a tomber en trombe sur la foret. Je n’avais jamais vu ca, la pluie battante arrivait vers nous, elle avancait comme on peut voir une tornade. Notre petit guide qui ramait tout seul peinait un peu alors on s’est tous mis a pagayer avec nos mains, morts de rires. Arrives sur la berge, on a tout juste eu le temps de courir s’abriter. La pluie nous suivait, on la echapee a quelques seconds pres. C’etait tres impressionant.

En attendant que la pluie se calme, j’ai discute avec notre guide qui etait en admiration devant mes chaussures de marche. Des Decathlons de base a 14,99 Euros, mais ca, c’est son salaire mensuel. Il voulait me les racheter. J’ai beau savoir que pour les remplacer ca va me couter beaucoup plus que 14,99 Euros puisqu’il n’y a pas de Decathlon ici, je les lui ais donnees. Je ne suis quand meme pas partie pieds nus, surtout que j’avais besoin de chaussures pour ma prochaine aventures, je suis partie avec les siennes de chaussures. Les autres touristes etaient interloques par mon echange, mais Lucy etait d’accord avec moi qu’il en avait plus besoin que moi alors je ne vois vraiment pas le probleme.

Le retour en jeep a ete assez dur. Sanjee avait fait la sieste, pas nous. Il voulait nous montrer ses buffles, singes, ecureuils,... et nous on voulait rentrer prendre une douche chaude a temps pour etre prete pour notre massage ayurvedic.
Alors les massages ayurvedics, j’aime pas du tout. D’ailleurs je n’aime pas non plus les traitements ayurvedics. Les plantes pures comme ca, c’est beaucoup trop fort pour moi. Je prefere l’homeopathie ou tout est dose sur mesure. Ce massage m’a rendu malade, c’etait atroce. Mais ca m’a pas empeche de repartir a l’aventure le jour suivant. Ca m’a tordu les boyaux et coupe l’appetit mais j’etais quand meme debout a 6h pour notre 2eme parcours du combatant.

Le groupe du 2eme jour etait encore plus amusant, surtout parce que nous avions de la competition. 2 couples anglais, 1 couple irlandais tous sympa mais surtout 2 americaines qui pour resumer la situation sont Lucy et moi dans 30 ans, sauf qu’on espere etre pires. 2 copines qui se connaissent depuis 25 ans (nous on se connait depuis 8 ans), habitant a des miliers de kilometres l’une de l’autre et se voient rarement, qui font des commentaires hilarants sur tout, ralent et posent des questions aux guides toutes les 30 secondes. Sandy et Lucy ouvrent la marche en photographiant tout ce qui bouge, avec un guide qui leur court après, pendant que Serena et moi fermons la marche en prenant notre temps a observer les plantes et les papillons avec un guide qui fatigue de nous attendre finit par apprecier la ballade et nous fait decouvrir les plantes sauvages telles que le curry, le gingembre, le citron, le turmeric et le teak avec lequel se maquillent les indigenes. Les 3 couples au milieu sont assez amuses par cette dynamique et se laissent porter.

Et la, au milieu de la ballade, au moment ou on ne s’y attendait plus.... un bruit plein d’espoir.... c’est un elephant! Ce fut un vrai travail de groupe pour le trouver a travers la brouisaille et un grand partage de jumelles pour arriver a le voir. Il etait quand meme a au moins 30 metres de nous, mais on l’a vu. Je revais de voir un elephant sauvage! Il etait grand! Il etait beau! Tout tranquille a se baffrer de feuilles!

C’est epatant ce qui peut arriver dans un groupe. On ne se connaissait pas mais il y avait une grande solidarite. On s’est tous aide a trouver cet elephant, et meme après, on avait tous quelque chose a partager, que ce soit des biscuits, des connaissances, des jumelles, des gels antibacteriens,... Lucy et moi voyagions leger alors notre contribution c’etait les connaissances et la mise en ambiance puisqu’on parle a tout le monde, en echange, on a bien profite des jumelles et des blousons coupe vents, les biscuits et le gels antibacteriens par contre on s’en foutait puisqu’on avait toujours pas retrouve notre appétit et qu’on trouve ces gels bien plus degueulasses que les bacteries de la nature.

Apres un petit dejeuner sympa sous les arbres ou j’ai fait rallumer un feu juste pour moi pour avoir un the sans lait, nous nous sommes embarques sur des radeaux de bamboos pour une petite ballade sur un lac. Apres 2 coups de pagaies, nos guides nous suggerent de nous baigner. Hop, hop, on vide nos poches et Lucy et moi sommes a l’eau. Les americaines nous applaudissent, il faut dire qu’on a fait des jolis plongeont. Les irlandais finissent par nous suivre et les anglais nous prennent en photos. De retour sur les radeaux, nous sechons tranquillement au soleil pendant que les hommes pagaient.

La journee a continue comme ca, avec un dejeuner fort agreable, suivi d’une averse qui nous a valu une heure coinces sous une bache avec chacun un baton pour tenir notre toit de fortune, un retour en radeau ou j’ai fait la sieste et une heure de ballade ou Lucy s’est arrange avec Sandy pour qu’on aille la voir a San Francisco ou elles ont l’intention de me marier au fils de Sandy, un riche courtier en bourse desesperement celibataire, incapable de garder une femme. Merci Lucy.
Voila pour les aventures. Nous avions prevu d’aller faire une ballade a dos d’elephant aujourd’hui mais Lucy etait un peu malade et l’idee d’un elephant avec une chaine a la patte n’etait pas tres attirante après nos 2 excursions sauvages. Nous avons donc profite de la piscine de notre hotel et de la connection wifi pour travailler un peu, beaucoup, passionement, a la folie.

Demain matin on prend pleins de photos de notre merveilleux hotel puis on part a Cochin pour prendre un train de nuit qui nous emmenera a Goa.

... j’ai toujours pas sommeil, je me fais attaquer par des papillons de nuits gigantesques attires par la lumiere sur ma terrasse, j’aurais du aller faire du saut de haie avec les elephants aujourd’hui finalement...

dimanche 5 octobre 2008

Kerala - etape plage

4eme jour de vacances avec Lucy. Je n’aurai jamais cru etre capable d’apprecier des vacances au rythme de Robinson Crusoe. Je me suis meme surprise aujourd’hui a ne pas avoir envie de decouvrir le quotidien des gens du coin. J’ai eu l’impression d’etre horrible et je m’en foutais. Lucy, la grande pretresse du sarcasme et de la verite qui blesse m’a meme file un coup de pied pour que je m’extasie un peu plus devant l’eglise en platre que notre guide nous montrait avec fierte.

Moi qui veut toujours savoir ce que font les autres et comment et pourquoi, ne veut rien savoir de tout ca aujourd’hui. Je suis trop fatiguee.

Notre croisiere sur les canaux etait fantastique. Se ballader entre les rizerais au fil du canal borde de cocotiers, sans bruit, sans rien, c’etait sublime. Je me serai juste bien passee des arrets pour visiter l’eglise et un boui boui pour y boire un the, boui boui ou nous etionss les curiosites. Pour etre honnete, ceci n’a rien d’exotique pour moi. Je suis toujours la curiosite du lieu ou je suis a Mumbai parce que je ne me comporte pas comme les autres Europeens, alors la, je prendrais bien des vacances de cet etat de centre d’attention.

Je me suis fait peur quand meme, et donc autocensuree. Les 2 premiers jours de vacances, je me suis revelee etre une totale workaholic avec mon ordinateur et mon telephone grefes a moi, mon cafe fort (il faut insister ici sinon c’est du jus de chaussette) et mes cigarettes. C’est en voyant le regards de notre hote, un Belge sympa qui tient cet hotel, que j’ai compris que je faisais fausse route. Apres qu’il ait propose de me confisquer mon ordinateur, je l’ais enfin arrête et suis partie a la plage rejoindre Lucy qui se dorait la pilule en m’attendant. Depuis, je ne fume plus, je ne travaille qu’une heure le matin, et j’essaie de me reposer.

Ce serait vraiment domage de ne pas profiter de ce paradis. Tout s’est passé si vite que je ne suis meme plus sure de comment j’ai reussi a aterrir ici. C’est un hotel boutique forme de 4 bungalows, tous different, tous avec une terrasse, 2 couchages, une sale de bain en plein air (avec 4 murs quand meme) et pas mal d’espace. Notre bungalow est face a la mer.

vendredi 3 octobre 2008

L'enfer c'est les autres...? really?

L’enfer c’est les autres, peut etre, mais que serais-je sans eux?

Je n’aurai pas de visa et je ne partirai pas en vacances.

2 eme jour de vacances, meme si ca n’en a pas tout l’air puisque je travaille des que je trouve un reseau pour passer un coup de fil ou me connecter a internet.
Mais revenons a il y a .... et bien je ne sais meme plus combien de temps en arriere. Il faut dire que quand on change de fuseau horaire et qu’on a un agenda bien rempli, on ne voit pas le temps passer. Mais en reprenant a peu pres la ou j’avais laisse mon blog, je pense que l’histoire commence a Paris.

Paris qui me manquait tellement, que j’aime tant et que j’ai eu grand plaisir a revoir et pourtant. Apres 10 jours a travailler de 6h du mat a 19h (horaires bureau Inde + horaires bureau Paris), tout en me battant pour obtenir mon visa en quelques jours au lieu de 3 semaines, j’etais contente de rentrer chez moi. Chez moi, c’est Mumbai. Ca n’a jamais ete plus clair que pendant ce transit a Paris.

J’ai beau adorer mon pays, la realite blesse. J’ai mal supporte l’accueil arme des flics a l’aeroport, il y en avait plus que de passagers et bloquaient la circulation. J’ai ete demoralisee par les recits de delocalisations, fermetures, chomage economique, president jet set verreux, et par les histories desolantes d’amoures fichues, amoures foutues de mes ami(e)s.

D’un cote, les copines se sont tellement battues pour leur carriere qu’elles doivent reapprendre a etre douces pour ne pas effrayer les mecs. Et les copains se cherchent. Bref, tout le monde est perdu, bien trop occupe a se restructurer pour se rencontrer. Triste.

Et me revoila en Inde, pays des mariages arranges qui, oh j’entends bien certaines ames hurler en lisant mes mots, sont loin d’etre les pires. Attention, je ne parle pas de marriage forces, mais arranges, ca change tout.

Bref, l’Inde, j’y suis bien. Biensur, ca aide d’ecrire ca d’une terrasse de notre cottage face a la mer d’Arabie dans le Kerala. Nous c’est Lucy et moi. Lucy ma copine de fac, ma copine de toujours, celle que j’appelle quand tout deraille et celle qui rit et pleure avec moi quoi qu’il arrive. Ca faisait des mois qu’on pensait a ces vacances mais nous n’avons eu le temps ni l’une ni l’autre de preparer ou reserver quoi que c e soit. On a juste reussi a s’accorder sur une date et reserver nos billets d’avion. Elle de Londres a Mumbai et moi de Mumbai a Trivandrum et Goa – Mumbai. Mais jusqu’a la semaine derniere, nous ne savions pas ou nous allions dans le Kerala, ni Goa, ni comment aller de Kerala a Goa. Et c’est la que l’enfer des autres est somptueux. Il a suffit d’un email et d’un appel pour que l’ami d’un ami, le premier n’etant meme pas un ami proche, nous organise nos vacances. 12 heures après notre conversation telephonique, Ravi nous a envoye un tableau excel avec un programme propose jour par jour. Il a organise nos transfers d’un lieu a un autre, a negocier les prix avec les hotels et a tout reserve. Nous voila donc en vacances pour 2 semaines, sans vraiment savoir ou on va et ce qu’on va faire, dans des lieus vraiment sympa, le tout gratuit ou a -60%. Voila mon idée du luxe.

Les amis c’est formidable, c’est ma plus grande richesse. Mes amis sont mon tresor et je prend soin de mon tresor avec beaucoup d’attention.

Pour revenir a mon visa, si Suvy, mon ami Indien / Suisse qui vit a Singapore, n’avait pas contacte son ami au consulat d’Inde a Kuala Lumpur, qui lui a contacte son ami au consulat d’Inde a Alger, je serai encore a Paris, a me geler et paniquer pour mon visa. C’est bien grace a ce circuit d’influences que j’ai obtenu mon visa en 5 jours au lieu de 21.

Et heureusement, parce que ca tournait mal au bureau. Malgre ma presence par mail et telephone, une vague d’anarchie s’etait emparee de mes collegues. Il m’a fallu gerer la pre production de 3 shoots en 1 semaine pour enfin les produire les uns derrieres les autres, avec pour chacun un creatif etranger dont il fallait s’occuper. J’ai l’impression d’avoir passé une semaine a l’aeroport, en voiture et au telephone. Beaucoup de crises, de situations d’urgences et de gestion d’egos, mais au final tout est dans la boite et tout le monde est content, meme ma superieure qui controle le budget. Ouf!

Les vacances sont donc bien meritees, meme si je n’ais qu’un mois et demi d’anciennete (ca a ete negocie avec mon contrat, mes vacances etant reserve bien en avance). Mais je dois quand meme travailler parce que la vie d’un magazine ne s’arrete pas parce que Sara et Lucy sont en vacances.